Ah, le fameux Syndrome de la Page Blanche. Mais si, vous savez.... Ce moment où vous avez (enfin) le temps d'écrire, ainsi que des milliers d'idées qui fourmillent dans votre cerveau depuis des semaines et....rien ne vient. Votre ordinateur/cahier/téléphone est ouvert, mais rien ne vient. Rien que des mots, sans queue ni tête. Voir parfois, rien du tout. Comment passez outre ce blocage ? Déjà, il faut savoir ce qu'EST le syndrome de la page blanche. Et selon Wikipédia (un site hautement recommandable, comme nous le savons tous), il s'agit d'une peur, celle de la page blanche, qui est aussi désigné par le terme de "leucosélophobie". Ce phénomène peut être dû à la volonté tellement grande de faire une œuvre parfaite, que toute idée qui vient à l'esprit de l'auteur lui paraît systématiquement mauvaise, de telle sorte qu'il devient alors impossible pour lui de commencer ou de compléter son œuvre.
Ce syndrome est aussi souvent dû au fait que l'auteur a mis ses personnages dans une situation complexe de laquelle il s'avère incapable de les sortir. Elle peut se traduire, lorsqu'elle se prolonge dans la durée, par un abandon de l'auteur ou une période de dépression, au cours de laquelle il perd totalement confiance en lui, en son oeuvre ou en son travail. Le blocage de l'écrivain/auteur peut aussi s'appliquer à d'autres artistes, tels les compositeurs ou les peintres qui peuvent rencontrer ces mêmes problèmes dans leurs arts respectifs. Bon. Alors voilà, le syndrome de la page blanche, on le crée non même, finalement. Parce qu'on se met la pression. Parce qu'on veut bien faire, faire parfait. Très bien... Maintenant qu'on sait ce que c'est, qu'on a une vague idée de pourquoi il intervient... Comment s'en sortir ? Déjà, rien que de se poser la question, c'est faire un pas vers une réponse. Il n'y a pas de remède miracle. Chacun y parvient à son rythme, en se laissant du temps, en allant lire, écouter de la musique, regarder un film ou une série. Parfois, simplement en commençant un nouveau projet, on décoince le premier. Alors pourquoi faire cet article s'il n'y aucune solution universelle ? Parce que donner une réponse universelle, même s'il y en avait une, n'aurait aucun intérêt. Mon but, avec cet article, c'est de vous dire de vous relaxez. Ecrire un roman parfait, ce n'est pas possible. Essayer d'éviter les clichés, ce n'est pas possible non plus, parce qu'au bout d'un moment, tout devient un "cliché". Se mettre la pression au point d'en perdre l'envie d'écrire, ça ne rime à rien. Tout n'est pas qu'une question de gloire, d'argent ou de popularité... On écrit d'abord pour coucher sur le papier nos plus grands rêves, nos plus belles idées. Voyez votre roman comme un projet. Comme une maison ! Et comme tous les projets, il faut le stade de construction. Poser les fondations. Et petit à petit, on va construire chaque étage. Il y a un sens, des étapes à respecter. Sinon, la maison ne va pas tenir ! Beaucoup aimerait que la maison soit terminée et parfaite avant même d'avoir mis les fondations ou les murs porteurs. Hé ! On est pas chez les Playmobils ! Si vous faites un truc superficiel, ça va se voir.... Donc prenez votre temps. Soyez fier de chaque mur posé, chaque brique cimenté, chaque étage de terminé. Et vous verrez, quand la maison sera finie, peu importe combien de larmes vous avez versé, de pierres vous avez jeté, combien de temps vous avez mis à la construire. Vous vous sentirez en accord avec vous-même et vous ne regretterez aucun instant. Alors prenez votre temps. Relaxez-vous. Ne vous forcez pas. L'écriture est une passion, c'est aussi spontané que s'en est addictif. Et ça demande du temps, des efforts et un petit bout de soi. ^^
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Novembre 2018
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